Je fais ce métier de reporter de mariage, car j’adore les gens et la nature humaine dans son sens général.
Il est vrai qu’on peut se lasser d’une ambiance, d’un lieu qui est souvent le même, ou encore d’un déroulé qu’on commence à connaitre par coeur.
Mais la nature humaine est si variable, si imprévisible et si belle !
Je n’ai de cesse de garder mon âme d’enfant pour m’émerveiller de ce que je vois, et mon cerveau se turlupine sans fin pour raconter au mieux les histoires que je capture .
Je compare souvent mon métier à deux autres, qui ont je pense , à peu près la même puissance émotionnelle.
Il s’agit du métier de sage-femme et de celui de prêtre.
En effet, nos trois métiers sont indispensables à un moment clé d’une vie ! On accompagne une personne qu’on ne connait pas, et que nous ne sommes pas amené à recroiser.
Et pourtant notre rôle est si important, car nous sommes acteurs de cet évènement.
Sans la sage-femme, le bébé n’arrivera peut être pas dans les meilleures conditions, et sans le prêtre, il n’y a carrément pas de sacrement donné.
Pour le photographe de mariage, s’il n’est pas là, les souvenirs seront peut être capturés par d’autres…. Ou peut être pas ! Mais la photographie de mariage a ce pouvoir de capturer le plus beau jour de votre vie et de les faire durer dans le temps.
Comment, alors pourrais-je me lasser de ce métier incroyable en prenant conscience de la résonance qu’il peut avoir dans la vie des couples et des familles que j’immortalise ?
Je ne parle évidemment pas du flot d’émotions que je capture et qui me saisissent toujours autant lorsque je revois certaines images.
Ces émotions me portent et me font vraiment aimer la vie !
Vous l’avez compris, je pense que je ne me lasserai jamais d’être photographe de mariage.