Ma formation et mon parcours professionnel en tant que photographe

Devenir photographe a d’abord été un rêve d’enfant. J’ai toujours un peu secrètement gardé en moi ce rêve un peu fou, sans jamais vraiment oser me l’avouer. Il avait d’abord été imprécis, mais je me rêvais en créatrice d’image.

J’ai d’ailleurs toujours beaucoup apprécié le dessin pour cette raison, et j’ai même eu des envies de métier comme peintre ou illustratrice pour enfant.

L’aspect story-telling se retrouve d’ailleurs comme un clin d’oeil dans mon travail, et ce n’est pas sans me faire sourire.

J’ai commencé à beaucoup dessiner à partir de photos pour réaliser des portraits au fusain et à la sanguine. J’aimais beaucoup ce moyen d’expression qui me fascinait et je pouvais passer des heures à peaufiner un trait de cheveux ou la courbe d’une main.

Mais j’étais invariablement attiré par le vivant. Et dans un sursaut de réalisme je me suis questionnée sur ce qui pouvait être le médium le plus réaliste.

J’aime beaucoup le mouvement, et la question de devenir vidéaste m’a effleuré l’esprit, mais ce pouvoir magique de figer le temps et un moment en une image me séduisait plus .

J’ai donc commencé ma culture picturale en empruntant le maximum de livres à la bibliothèque. Je n’empruntais rien qui ne traite de la technique, mais je connaissais alors par coeur la section des grands maîtres que ce soit en peinture, ou en photo.

Puis j’ai arpenté des expositions un peu au hasard, et je me suis fait mon oeil petit à petit, parfois de manière inconsciente.

J’en parle dans ma partie à propos mais je me souviendrais toujours de cette rencontre mystérieuse au Louvre où j’appris ce qu’était le clair-obscur du haut de mes huit ans.

Mon bac Littéraire en poche, je commence à réfléchir à mon avenir.

Après un premier souhait de faire les Beaux-Arts et l’école Boulle, je me dirige finalement vers des études plus rassurantes pour mes parents.

Je commence un cycle en commerce international , me rêvant cette fois-ci dans le commerce du vin. Mais c’est un échec, et bien que bonne élève le secteur commercial ne me plaît guère. A contrario de mes études je commence à faire quelques photos de rue. Ces moments à capturer le dehors était alors une vraie respiration pour moi, perdue que j’étais dans mon orientation.

Puis je reviens à mes premiers amours à savoir les Lettres. Je reprends les études et me lance dans un Master en Lettres Editions Media et Audiovisuel.

Je lance en même temps mon auto-entreprise en 2015 , comme un pari, ou une porte de sortie vers ce rêve que je chéris depuis tant d’années.

Pendant cette période entre études et photographie, le bouche-à-oreille commence à bien marcher, et je m’exerce à la photographie de famille, et les reportages de mariage deviennent ma spécialité.

Je cherche mon style en photo, et je reprends la lumière clair-obscur qui m’avait tant fascinée petite, dans la plupart de mes photos.

Je ne finirai jamais mon Master, mais j’en achève quand même une bonne partie en présentant mon mémoire sur Ernest Renan. Après quatre ans d’études en Sorbonne et un Bac+ 4, je quitte définitivement les bancs de l’école. Et pour cause, mon auto-entreprise a bien grandi, et je suis désormais Freelance pour l’entreprise où j’avais validé mon stage de fin de Licence en tant qu’assistante de production.

Ce bref passage par l’industrie de la production audiovisuelle m’apportera énormément d’un point de vue technique, et m’apportera des réflexes de gestion que j’utilise encore aujourd’hui.

Après deux ans dans cette entreprise, je saute dans le grand bain pour devenir photographe à plein temps !

Concernant ma formation, je suis autodidacte et j’ai appris en pratiquant, et en n’ayant pas peur de faire des erreurs.

Je fais souvent l’analogie avec l’apprentissage d’une langue. Je préfère me faire comprendre plutôt que de maitriser parfaitement la langue.

En photo j’ai toujours cherché à partager une émotion, et peu importe pour moi si la technique ne suivait pas tant que l’émotion était là.

Je ne peux que vous recommander d’aller fureter sur youtube et si vous parlez anglais, c’est un vrai plus pour avoir accès à des contenus de qualité.

En français je vous recommande les vidéos de Sébastien Roignant et le très bon cycle de formation d’Empara !

Enfin, n’hésitez pas à vous former auprès de ceux que vous admirez ou qui vous apporteront un domaine de compétences bien particulier.

J’ai eu la chance de participer à plusieurs formations photos avec Eric René Penoy et Céline Chuuon , Milena Perdriel ainsi que Pierre Atelier.

Je vis aujourd’hui pleinement de ma passion, et je remercie toutes les personnes, mes proches , mes couples, familles, professionnels, qui m’ont fait confiance et m’ont donné des ailes pour y arriver.

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